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Quand aimer rime avec pleurer ...
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15 janvier 2007

Lettre ...

Voici une lettre, que j'ai écrite samedi soir, en rentrant de boite, une lettre que je n'adresserais jamais au destinataire, parce que cette dernière est trop dure, trop lourde, pour que je lui envoie.

D.
Je ne sais pas si tu vas lire cette lettre, ou même si je vais t'en faire part. Mais il faut absolument que j'écrive tout ces mots qui me viennent à l'esprit, en vrac.
Pour commencer, je ne sais pas comment je réussi à continuer à t'aimer autant alors que je t'entends dire "ma chérie" à une autre que moi. Je ne sais pas quelle est cette espèce de force qui s'appelle l'Amour et qui m'empêche de penser à quelqu'un d'autre, voir même à vouloir quelqu'un d'autre que toi.
Tu fais que de me parler d'un Bruno que je n'existe pas, qui n'est pas ce qu'il prétend être, c'est à dire mon soi-disant copain, alors que je n'ai personne dans ma vie et que j'en ai pas l'envie, si ce n'est l'envie d'être avec toi.
Je suis de ce genre de filles trop gentilles, qu'on arrive pas à respecter. Tu m'as gardée pendant moins d'un an (si on cumule), et tu n'arrives même pas à me dire pourquoi tu ne veux plus de moi. J'aurai préféré avoir fait des conneries, au moins j'aurais j'aurais su quoi changer, mais non, tu ne me dis pas ce qui clochait chez moi, et donc chez nous.J'aurais tout fait pour toi, je me suis pliée en quatre pour toi, et aujourd'hui je suis encore dans la merde à vouloir trop aimer et a vouloir trop donner.
Je ne suis pas faite pour le bonheur, parce que tu étais pour moi mon dernier espoir, et que cet espoir s'est envolé en fumée lors d'une fête. Je ne peux plus supporter d'entendre les mots St Grat, les fêtes forraines ne sont plus des fêtes pour moi, et je n'arrive pas à passer devant l'endroit où est placé la fête forraine sans penser que c'est là que pour toi, tu as décidé de tirer un trait sur notre relation, et que tu es allé en chercher une autre.
Elle doit avoir des tas de qualités que je n'ai pas, moi qui ai toujours peur de déranger les gens, c'est mon opposée... c'est certain.
Je t'aime et je ne me comprends plus, je ne me supporte plus, je ne m'apprecie plus, je suis devenue un corps sans âme depuis que tu m'as quittée.
Tu ne m'as même pas laissé le temps de te revoir avant de me quitter, par contre pour m'embrasser, pour continuer à me donner envie de toi, là tu as maitrisé comme un chef. Tu me donnes un gros coup dans le coeur à chaque fois, je ne te comprends pas, pourquoi tu fais ça avec moi si tu aimes la fille pour qui tu m'as quittée.
Explique moi toutes les raisons qui t'on fait t'evanouir dans le passé, explique moi pourquoi je suis comme envoutée de toi, et que je n'arrive pas a me défaire de toi.
Ce soir à la boite, j'aurais largement pu avoir un mec, même si ça n'étais que pour une soirée. Mais tu sais je ne suis pas une chaudasse, ni une chaudière comme vous aimez tellement m'appeller. Il n'y a qu'avec toi que j'ai eu cette envie de faire aussi souvent l'amour, il n'y a que toi qui me donne autant envie d'aimer.
Quand je te vois avec elle, je ne vois pas celui que je connais, tu changes du tout au tout, entre les moments où elle est là, et quand elle est pas là, tu te mens à toi même en changeant d'attitude comme ça. Et si tu as besoin de changer, c'est qu'elle ne t'aime pas pour toi.
Je vide mon sac, vu que je sais que je t'ai probablement perdu pour toujours et que je ne suis pas capable de rester ton amie. Je t'aime trop pour passer de l'amour à l'amitié avec toi. De toute façon, ne t'inquiètes pas, je viendrais pour l'anniversaire de ton père, et ça sera la dernière fois que tu me verras avant longtemps.
Tu ne m'aimes plus, c'est comme ça. Quand on parlait à table des filles qui en demandent toujours de plus en plus, et qu'au bout d'un moment vous finissez par en avoir marre, et que moi je fais partie des rares filles "bien". J'aurai voulu dire que de toute façon ça ne sert à rien et qu'apparemment les mecs préféraient les mythos et les menteuses, les profiteuses... en tout genre.
J'ai fais tout ce que j'ai fais pour rien du tout, c'est évident que l'échec est cuissant... Finalement je dois être trop bien, pas assez salope pour être aimée comme je l'attendais.
Je t'aime et je t'aimerais toujours, au plus profond de moi. Je ne pourrais jamais t'oublier, ni t'effacer, même si je dois me rendre à l'évidense: pour toi je ne suis plus rien qu'une chaudière... une "petasse" qui aime le cul.

Céline

Je vous avais prévenus que c'était dur ... mais comme je l'ai dis fallait que ça sorte...

Céline

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